Bonjour à tous ! Je m'appelle Loïc, j'ai 25 ans, je vis actuellement sur Nancy, dans l'espoir cependant de pouvoir retourner dans ma ville natale de Lille un jour ^^ J'ai pris connaissance de l'existence des asexuels via pas mal d'amis qui partagent de nombreux articles sur des choses peu connues autour de la sexualité, de la défense des personnes transgenre, bref, de tout ce qui est assez mal vu par la société actuelle... Au départ, je ne me suis pas considéré comme étant un des votres, et même encore maintenant, je ne suis toujours pas sûr... Comprenez bien qu'il n'y a pas si longtemps, j'avais fait une démarche similaire en croyant dur comme fer être surdoué, tout ça, pour au final passer des tests et comprendre que je ne l'étais pas... Comprenez bien que je suis quelqu'un de très sceptique (Comme les fosses ^^) et j'ai tendance à vouloir être sûr des choses. Ce qui me fait douter d'être asexuel ? Déjà, le fait que je n'aie jamais été pressé d'avoir des relations. Lorsque ma première petite-amie m'a parlé d'avoir des relations, je lui ai dit que rien n'urgait, que je voulais qu'elle soit sûre... Puis, plus tard, les nombreux plans culs auxquels j'ai tourné le dos, préférant de loin un amour platonique. Il m'était déjà impossible de concevoir d'avoir des relations avec une inconnue. Aussi, je n'ai jamais eu tendance à regarder les fesses ou les seins des filles qui m'intéressaient, préférant regarder les visages, et là encore, je ne suis pas du genre à pratiquer souvent. J'ai fait 4 ans d'études dans des classes uniquement masculines, à tendance machiste, et je ne me trouvais pas de centre d'intérêt commun avec les autres garçons, notamment sur le sujet des filles. Je ne compte pas le nombre de fois où je discute avec d'autres mecs, pour me retrouver agacé par le fait qu'ils détournent le regard pour "mater" en ne m'écoutant plus. Quand j'y repense, j'avoue que je n'ai jamais vraiment envisagé de passer à l'acte sexuel. Lorsque je m'imaginais une relation avec une fille, cette partie ne figurait clairement pas sur le menu. Souvent, je me disais que c'était juste que j'étais pas vraiment comme les autres, que j'étais, on dira, un peu plus consciencieux, et puis, bon, dans mon idée, j'étais mieux que les autres (Même si je ne pense plus tout à fait comme ça, au contraire...), j'étais juste un mec plus respectueux... Et alors ? Où est le problème ? Le problème, c'est d'une part que je ne suis pas sûr, et que je ne pense pas qu'il y ait de moyens d'être sûr, j'ai peur de regretter, un jour, en découvrant que je ne suis pas asexuel. Aussi, je tiens à préciser que je suis encore vierge, et que du coup, je ne peux pas trop me baser sur une expérience pour déterminer si j'aime ou pas, juste, pour l'instant, j'éprouve un dégoût à la vision de parties génitales. Mais surtout, le problème, c'est que n'étant pas aromantique (Quoi que, de plus en plus depuis que je me pose des questions sur mon asexualité), je me dis que dans la société hyper-sexualisé d'aujourd'hui, il n'est pas facile de trouver quelqu'un qui puisse s'accomoder avec une personne asexuelle. Les causes ? Bah, peut-être que je suis juste comme ça, que c'est ma façon d'être... Sinon, je pense être surchargé hormonalement, possédant notamment un excédent d'oestrogènes, qui a provoqué une gynécomastie du côté droit. Possiblement aussi, mon père, qui me racontait ses aventures sexuelles dans le détail, avec des tendances SM, et ce depuis mes 12 ans. Quant à mon ancien psy, qui lui est resté sur Lille, il pense que c'est peut-être dû au fait que je rationalise trop mes choix. Bien sûr, ça peut être un ensemble de choses qui font que. Après, je suis désolé si j'offense qui que ce soit en parlant de cause, le but n'est pas de dire que l'asexualité est une folie guérissable, cependant, je pense que les expériences de la vie peuvent déterminer l'orientation sexuelle d'une personne. Désolé aussi pour le pavé et merci d'avoir lu jusqu'au bout ^^
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