Ma-L a écrit :
La force de l'homme est d'ailleurs d'évoluer. C'est pour cela que dire "je suis comme ci, je suis comme ça" , "j'ai été éduqué comme si, comme ça " surtout si l'on parle d'un défaut c'est dangereux, ça nous bloque dans un état qui pourrait évoluer parce qu'on est convaincu que c'est impossible.
Oui, tout à fait d'accord. Mais ce que tu dit ne s'applique qu'à ce que nous pouvons choisir, décider. L'éducation est une forme de choix conscients.
Tandis que le fait d'être asexuel relève plutôt d'une chose qui est là et contre laquelle on ne peut pas grand chose. Dis la même chose à un homo, tu verras bien sa réponse. Je suppose même que ça ne te viendrait pas à l'idée de lui dire qu'il peut évoluer car sinon ça signifie qu'il est bloqué.

Ma-L a écrit :
Pour l'asexualité je préfère ne pas me prononcer afin de ne pas déclencher de tolets

mais je constate en moi des légères et progressives évolutions dans le ressenti au fur et à mesure que j'apprends à lâcher prise (et couper le cerveau surtout lol) . Cela ne touche pas encore au désir, mais qui sait.. on verra

Mon avis est que ce n'est pas forcément être asexuel ce que tu décris. Peut-être un endormissement de ta libido et de ton corps face à la sensualité...qui est en train de se réveiller et que tu apprends à connaître.
Moi qui suis dans le cas d'avoir été en couple A/S avec relations sexuelles régulières, je peux dire que loin d'avoir un problème avec le sexe, je n'en ai cependant jamais ressenti l'envie. Mes divers partenaires n'ont jamais déclenché d'envie sexuelle chez moi. Malgré les sentiments forts, malgré le fait que je ne sois pas lesbienne et ça c'est une certitude.
Bref, pour moi l'asexualité, c'est ne pas ressentir le besoin ou l'envie de sexe, mais pas pour des raisons comme une mauvaise expérience, une relation à son corps inhibée ou complexée...Ce genre de choses.