Alic a écrit :
le DSM parle de tout un groupe de trouble[u]s dont la frigidité par exemple... qui est confondue cliniquement avec l'asexualité
Précisément, le DSM envisage ce trouble du désir sexuel hypoactif en plusieurs étapes. L'absence de désir d'activité sexuelle, ou un très faible désir d'activité sexuelle, est le premier point qui est expliqué scientifiquement (voir l'article que j'ai mis en lien). A cela ensuit s'ajoutent les difficultés d'érection pour l'homme, les difficultés chez la femme (sécheresse vaginale, vaginisme ou autres), et en dernier on a la frigidité qui se définit comme une absence de réaction physique aux stimulis sexuels physiques, et une absence ou incapacité à jouir (orgasme).
L'article est tronqué c'est dommage. Cependant dans le résumé à gauche, il est écrit que bien que ce trouble soit identifié depuis trente ans environ, il n'est pas si bien étudié que ça à l'heure actuelle. Donc il reste une bonne part d'inconnu. Peut-être dans ces inconnus auront-nous des informations nous concernant.
La prévalence de ce trouble est évalué de 1 à 15% chez les hommes, et de 30 à 40% chez les femmes. Donc quand on parle de 1% d'asexuels, je crois qu'on est bien loin du compte, comme le dit bien Lamanon. D'ailleurs, ce trouble jusqu'à il y a encore peu, était considéré comme exclusivement féminin.
J'espère que la recherche progressera encore dans la compréhension des mécanismes de la sexualité, et par conséquent, de l'absence de sexualité aussi.
Pour répondre à Piccolo, la frigidité est l'étape ultime du trouble du désir. Voir l'article