(Non-non, je ne suis pas encore morte

Juste quelques soucis familiaux qui m'ont accaparée hier, mais me revoici en force!)
Ah, la Grèce Antique
Est-ce qu'on est en train de retourner à cette délicieuse époque, j'espère que non, parce que vu la place qu'y occupait (entre autres) la gent féminine, c'est très peu enviable. C'est d'ailleurs en partie la raison pour laquelle l'homosexualité
masculine y était si bien acceptée.
En revanche (contradiction étonnante) les femmes avaient beau ne pas être citoyennes et avoir des droits plus que limités, il y avait la parité au Parthénon. L'excuse de la Mythologie à ce sujet était que les femmes avaient abandonné une bonne partie de leurs droits pour calmer la fureur de Poséidon, offusqué qu'on ait nommé la capitale de la Grèce d'après le nom d'Athéna (il faut dire, un olivier est plus utile qu'un puits d'eau salé

)
Quelle ironie... Belle république en vérité.
Désolée, il ne faut pas me parler de Grèce Antique, je suis une fada de mythologies et je risque très vite de m'égarer
Enfin, tout ça pour dire qu'il y a eu des époques meilleures que d'autres à certains niveaux, pires que d'autres sur des sujets différents.
C'est étrange, mais tout ça, l'homosexualité, l'asexualité, l'hétérosexualité, la transsexualité (oui celui-là n'est pas une orientation sexuelle, mais on en parle aussi souvent ces temps-cis), ça me parait tellement "normal", en fait. Quand j'entends ou lis certaines réflexions par rapport aux LGBT, j'ai tellement l'impression que certains vivent encore au Moyen-âge. Ce genre de mentalité, dans le genre "un tel mérite moins d'être traité en être humain qu'un tel", ou "un tel doit être ceci est pas cela", ça me parait, au delà de ridicule, complètement dépassé.
Effectivement, la religion n'aide pas toujours.
Enfin, pour moi, finir par accepter tout ça ne peut être que positif; ce n'est pas une régression.
Comme dirait Plaute, "l'homme est un loup pour l'homme"... Aussi longtemps que l'humanité existera, il y aura toujours des conflits aux quatre coins du monde. Je ne sais pas si c'est pire aujourd'hui qu'hier, ou si ce sera pire demain.
On vivra toujours dans un monde injuste et terrible, alors, même si c'est un peu tard, qu'il ne devrait même pas y avoir d'ouverture d'esprit par rapport à quelque chose qui n'est en rien anormal, l'acceptation et l'évolution de certaines mentalités qui nous empoisonnent ne sont peut-être pas si négligeables que ça
Par rapport à ma théorie, c'est juste une petite réflexion de rien du tout à ne pas prendre au sérieux, comme les 769 autres que je me fais lorsque je n'arrive pas à dormir
(c'est-à-dire à peu près tout-le temps
), sans aucun doute moins vraisemblable que d'autres.
Et de toute façon, même s'il s'avérait que l'asexualité était un grave dysfonctionnement neurophysiologique, je crois que je m'en ficherais comme de la première chaussette trouée de Mick Jagger

Certains ont beau avoir l'air de tenir à cœur de me faire culpabiliser pour avoir commis le crime de ne pas ressentir ce que ressent la majorité, ça n'y changera rien, alors autant vivre avec.
Et puis quand je vois ma voisine de cours me chuchoter entre deux diaporamas "Je suis trop en chien, il faut que je b****!", je me dis qu'en fait être asexuel doit être bien plus reposant.
